• octobre 2014

     

    Aéroport d'Ôsaka ... premier octobre de cet automne si doux, l'avion descend lentement sur le tarmac et mon cœur s'emballe. Tout le monde parle japonais autour de moi. J'écoute leurs impressions de retour, une caresse à mes oreilles qui tentent de s'habituer à la rapidité de leurs échanges. Le sol de cet archipel aux couleurs incertaines de ce début d'automne, me devient soudain accessible et je me laisse engloutir par le monde nippon sans résistance.

    L'aéroport est immense, une foule inextricable, se croise et s'entrecroise avec une agilité innée. Tout le monde se frôle, personne se bouscule... L'art de vivre japonais est unique au monde. La force des kami coule dans leurs veines depuis si longtemps que leur sensibilité en est complètement modifiée.

    Dans ce méandre infernal il nous faut trouver la gare pour prendre le train en direction de Kyôto. Les tableaux indicateurs sont tous écrits en japonais... nos sacs à dos n'épargnent pas nos épaules et les 24 h de voyage commencent à alourdir nos esprits.

     

     

     

     

    incroyable beauté !

    ma peau la reçoit

    avant mes yeux

     


    votre commentaire
  •  d'une incroyable beauté et d'une douceur absolue ce film nous emmène avec finesse et intelligence là où la vie se termine, là où le mystère commence ...

    Île d'Amami, au Japon. Une chamane, à mi-chemin entre les hommes et les dieux, se meurt lentement d'une maladie incurable. Elle accepte, donc, la mort non comme une fin, mais un renouveau. Autour d'elle, son mari, sa fille, ses voisins l'accompagnent en entonnant sa chanson préférée....

    à vous de découvrir la suite de ce joyau...

     


    votre commentaire
  • Le film, inspiré de faits réels, raconte l'histoire de deux frères, Junpei et Kanta, sur l'île de Chikotan après que celle-ci eut été annexée par l'armée soviétique de l'oblast de Sakhaline après la seconde guerre mondiale. Les habitants de l'île doivent alors vivre dans des conditions de vie difficile, mais l'espoir renaît grâce à deux enfants, Junpei et Tanya.

     

    Lors de mes pérégrinations à Hokkaïdô 北海道 il y a trois ans,  j'ai eu l'occasion de voir combien cet épisode de l'histoire japonaise a laissé des traces douloureuses dans le coeur des autochtones.



    votre commentaire
  •  d'une incroyable beauté et d'une douceur absolue ce film nous emmène avec finesse et intelligence là où la vie se termine, là où le mystère commence ...

    Île d'Amami, au Japon. Une chamane, à mi-chemin entre les hommes et les dieux, se meurt lentement d'une maladie incurable. Elle accepte, donc, la mort non comme une fin, mais un renouveau. Autour d'elle, son mari, sa fille, ses voisins l'accompagnent en entonnant sa chanson préférée....

    à vous de découvrir la suite de ce joyau...

     

     

    ( viendra ensuite la suite de mon voyage... goutte à goutte... dans mes pas... dans ma tête, et dans mon coeur )

     

     

    votre commentaire
  • octobre 2014

     

    Aéroport d'Ôsaka ... premier octobre de cet automne si doux, l'avion descend lentement sur le tarmac et mon coeur s'emballe. Tout le monde parle japonais autour de moi. J'écoute leurs impressions de retour, une caresse à mes oreilles qui tentent de s'habituer à la rapidité de leurs échanges. Le sol de cet archipel aux couleurs incertaines de ce début d'automne, me devient soudain accessible et je me laisse engloutir par le monde nippon sans résistance.

    L'aéroport est immense, une foule inextricable, se croise et s'entrecroise avec une agilité innée. Tout le monde se frôle, personne se bouscule... L'art de vivre japonais est unique au monde. La force des kami coule dans leurs veines depuis si longtemps que leur sensibilié en est complètement modifiée.

    Dans ce méandre infernal il nous faut trouver la gare pour prendre le train en direction de Kyôto. Les tableaux indicateurs sont tous écrits en japonais... nos sacs à dos n'épargnent pas nos épaules et les 24 h de voyage commencent à alourdir nos esprits.


     


     

    incroyable beauté !

    ma peau la reçoit

    avant mes yeux

     

     

     


    votre commentaire
  • pie grièche à tête rousse


    votre commentaire
  • singe


    votre commentaire

  • votre commentaire
  • paruline jaune


    votre commentaire
  •  

    silence sur les ondes

    le ploc de la grenouille

    s'absente de l'étang

     


    votre commentaire
  • laissant mon odeur

    occupée la maison vide

    juqu'à mon retour


     

    un tour de clé

    un seul


    grand soleil -


    dans mon coeur

    ceux qui restent avec lui

     

     

     

     

    me serrant dans ses bras

    son émotion discrète

    de japonaise déracinée

     

     

    silence sur les ondes

    le ploc de la grenouille

    s'absente de l'étang

     

     

     

     


    votre commentaire
  • heures douces avant la pluie

    les pommes de pins se referment

     

     

    fraîcheur du soir

    mes vieux os cherchent refuge

     

    où puis-je aller ?

     

    rien a changé

    le monde se meurt... depuis si longtemps

     

     

    je marche au bord du chemin

    les arbres s'élèvent fragiles entre les cailloux

     

    où s'enfuit-elle l'eau qui coule devant moi sans fin ?

     

    où souffle t-il le vent qui me pousse  sans frein ?

     

     

    la montagne s'alourdit

     

     

    tant de mélèzes embrasent

    jour après jour

    ses flancs

     

     

    de gros nuages s'agrippent à mes cheveux

    et du jardin la dernière récolte de saison pend le long du mur

     

     

    le chien de la maison a perdu la vue...

     

     

     silence

    j'entends les lamentations des étoiles

     

     

    jour et nuit se croisent

    quelque part

    au dessus des colchiques

     

     

     

    mourant lentement

    au pied du vieux cèdre

    un bouleau privé d'immensité


    votre commentaire
  • heures douces avant la pluie

    les pommes de pins se referment

     

     

    fraîcheur du soir

    mes vieux os cherchent refuge



    où puis-je aller ?


    rien a changé

    le monde se meurt... depuis si longtemps

     

     

    je marche au bord du chemin

    les arbres s'élèvent fragiles entre les cailloux

    où s'enfuit-elle l'eau qui coule devant moi 

    sans fin ?

    où souffle t-il le vent qui me pousse 

    sans frein ?

     

     

    la montagne s'alourdit

     


    tant de mélèzes embrasent

    jour après jour

    ses flancs

     

     

    de gros nuages s'agrippent à mes cheveux et du jardin la dernière récolte de saison pend le long du mur

     

     

    le chien de la maison a perdu la vue...

     

     

     silence

    j'entends les lamentations des étoiles

     

     

    jour et nuit se croisent

    quelque part

    au dessus des colchiques

     

     

     

    mourant lentement

    au pied du vieux cèdre

    un bouleau privé d'immensité


     


     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  • sur le dos de cette terre j'embrasse la pluie

     

    dans chacun de mes pas qui glisse sur cette roche trempée, je sens de nouvelles forces nomades prendre leur aise dans mes veines. Lorsque sans gène elles atteignent mes songes, elles les  quittent ne laissant dans ma tête qu'un souvenir confus...


    marchant sur le dos de la terre comme je trace les esquisses sur papier de riz


    le vent efface mon passage... l'air frais désorienté par les nuages que la montagne déverse avec abondance, ne retient rien de mon existence... ce paysage immense m'absorbe dans sa souveraineté... S'amusant à courser la brume épaisse que le lever du jour conçoit avec fantaisie dans ces montagnes sauvages, l'aigle, seul héritier du vent et du ciel glatit de tout son être, donnant par cette résonance improvisée une intensité palpable au vide qui l'accompagne.

     

    mon jardin ce matin n'a aucune limite - la page que je tourne reste blanche...

     

    Sur le bord du chemin l'herbe est tellement haute qu'elle touche le bout de mes doigts. Quelques odeurs nouvelles remontent jusqu'à mes rêves... le coeur rempli de ces couleurs, j'avance et cherche à les deviner... Me resteront-elles inconnues ? je ne le pense pas... dans ma tête j'ai la connaissance consciente et inconsciente de mes ancêtres et dans le parfum de ces herbes, le temps des rencontres imprévues...

     

     

    souffle et rêves s'évadent en ce début d'automne... 


     

    sous la mousse et les glands pas encore tombés mille saisons se pressentent.

     

     

     


    votre commentaire
  • alcyon pie


    votre commentaire