• Face à la loi asile et immigration

    Désarmons les frontières, résistons à bras ouverts !

     

    Comme chaque année, nous vous donnons rendez-vous pour la Grande Maraude Solidaire le 16 mars prochain à Montgenèvre. 

     

    Le rassemblement est précédé d'une conférence de presse publique : "La militarisation des frontières françaises dans le contexte du durcissement des politiques migratoires et de la loi dite Darmanin" qui réunira des associations et militant·e·s des trois frontières (franco-espagnole, franco-britannique et franco-italienne).

     

     

     

     


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  • de Asmae El Moudir

     

    Casablanca, Maroc, juin 1981. Sous le règne d’Hassan II, le pays connait une grande misère. La sécheresse est rude depuis quelques années et les pauvres ont faim. Le régime décide malgré tout d’augmenter le prix de la farine, et par conséquent du pain. Les syndicats protestent, en vain. Les 20 et 21 juin, des milliers de personnes descendent dans la rue, provoquant de véritables émeutes. La répression est féroce : plus de 600 morts, selon les bilans officieux. Un massacre, une boucherie, pire encore. Car non seulement la police et l’armée tuent sans discernement, mais font disparaitre les corps des victimes pour empêcher que les enterrements ne deviennent à leur tour des manifestations. Les maisons sont brutalement perquisitionnées afin d’enlever les cadavres aux familles. Ce sera le cas chez des proches voisins des El Moudir. Pour eux, pas de deuil. Et à la peur de la répression s’ajoutera la honte de ne pas pouvoir honorer ses morts. « Je ne veux plus me souvenir de tout cela, je veux oublier », dit l’un des personnages à propos de son séjour en prison, où des dizaines de personnes arrêtées sont mortes à côté de lui, dans sa cellule. Dans une scène bouleversante, il en fait le récit, puis s’effondre.

    Jean Stern

    https://orientxxi.info/

     

     

     


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  • https://www.mediapart.fr/journal/international/250224/bande-de-gaza-ce-sont-des-heros-malgre-eux-mais-ils-sont-en-train-de-mourir

     

     

    Bande de Gaza : « Ce sont des héros malgré eux, mais ils sont en train de mourir »

    Pascal André, médecin, est de retour de l’hôpital européen de Khan Younès, dans le sud de l’enclave palestinienne. À travers des témoignages audios enregistrés sur place, il documente la détresse absolue de médecins palestiniens. Mediapart les diffuse en même temps que son interview.

     

    Les yeux cernés, le visage creusé, Pascal André, urgentiste et infectiologue, est parti le 5 février afin de faire le point, pour l’association Palmed, sur la situation infectieuse dans la bande de Gaza, anéantie par plus de quatre mois de guerre.

    « Il n’y a pas de savon disponible et pas d’eau non plus pour prendre une douche avant l’intervention. Il y a encore du gel hydroalcoolique, mais il est utilisé pour allumer des feux, pour se chauffer et faire cuire la nourriture. Les gens n’ont plus rien et trois bouts de bois, ça coûte plus d’un dollar. » 

    Ce médecin est parti avec une vingtaine d’autres confrères, des chirurgiens, des anesthésistes, des urgentistes. « Les salles d’opération débordent, l’activité est multipliée par quatre. Du jamais-vu, même pour des collègues spécialisés dans la traumatologie de guerre depuis plus de quarante ans. »

    Il faut que l’on se rappelle que nous sommes tous humains.

    Pascal André

    Ces conditions de travail, de vie, il les a immortalisées dans une cinquantaine d’audios, mais aussi en vidéo et en photographies, déjà publiés par Mediapart (voir en lire aussi). « Les journalistes internationaux ne peuvent pas se rendre sur place, les journalistes gazaouis qui continuent de faire leur métier sont ciblés. J’en ai reçu deux à l’hôpital européen, dans un état dramatique, qui venaient d’être ciblés par des tirs. » 

    Pour Pascal André, la couverture médiatique en France n’est pas à la hauteur de ce dont il a été témoin : « Il est temps d’ouvrir nos oreilles à d’autres narrations que la narration unique qui nous est proposée. Il faut que l’on se rappelle que nous sommes tous humains, nous sommes tous les mêmes, quelle que soit notre couleur de peau ou notre religion. » 

    À son micro, les médecins palestiniens décrivent leurs conditions de travail, leur fatigue après quatre mois à être déplacés du nord vers le sud, à opérer à tour de bras sans dormir, sans nourriture, sans eau, sans salaire, et à essayer de continuer de prendre soin des autres. « Un anesthésiste local m’a dit : “Là, j’endors cet homme et en même temps je me demande ce que je vais faire avec mes quatre filles, comment je vais les protéger. J’ai déjà perdu ma femme et un fils.” »

    Avec un autre membre de l’équipe, il a aussi pu se rendre à Rafah, où il a visité la dernière maternité de l’enclave et le service de néonatologie. Une ville surpeuplée de 1,4 million de réfugié·es, selon l’ONU, qui est régulièrement bombardée ces derniers jours et menacée d’assaut par le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, si le Hamas ne libère pas les otages d’ici le 11 mars, date du début du ramadan. « On se dirige vers une nouvelle Nakba [la « catastrophe » en arabe, par référence à l’exode en 1948 de centaines de milliers de Palestinien·nes hors de la Palestine mandataire – ndlr] », estime le médecin humanitaire, qui espère retourner en mission d’ici une quinzaine de jours, « même si ça semble compliqué, au vu de [s]a prise de position. Pas sûr qu’Israël [l]e laisse re-rentrer ».

     

    Bérénice Gabriel et Camille Busquets

    25 février 2024 à 17h05

     

     


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  •  

    qu'il faut agir pour stopper le génocide

     

     http://www.eccpalestine.org/


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  • Dans le cimetière à ciel ouvert qu’est devenue la bande de Gaza, reposent les âmes de plusieurs dizaines de journalistes, tués en bravant le blocus médiatique imposé par Israël depuis le 7 octobre 2023. On sait peu de choses d’eux, à part leur nombre et leur attachement inébranlable à leur mission d’information. En rassemblant des fragments de vie, Mediapart a tenté de reconstituer leurs histoires. Afin que l’on se souvienne d’eux, pas seulement par leur nombre, mais aussi par leur nom, leur visage, leur destin.

     

     

    https://www.mediapart.fr/studio/panoramique/journalistes-gaza-les-visages-du-carnage

     

     


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  •          https://www.france-palestine.org

       Ibrahim et Shaden Awad et leurs 3 enfants doivent rester en FranceI

     

     

    Ibrahim et Shaden Awad, Palestiniens originaires de la Bande de Gaza vivent en France depuis 2016 et 2018 respectivement où ils sont venus avec des visas d’étudiants. Tous deux y ont brillamment réussi leurs masters en linguistique à l’université de Rennes II, leur fille ainée est née à Gaza, les deux plus jeunes à Rennes. Après une demande d’asile rejetée en 2020, ils ont déposé en janvier 2022 auprès de la Préfecture d’Ille-et-Vilaine une demande d’admission exceptionnelle au séjour (sur le fondement de l’article L. 435-1 du CESEDA). Ils remplissent l’ensemble des conditions pour l’obtention d’un titre séjour mention « vie privée et familiale » : plus de 5 ans de présence en France, enfants scolarisés, parfaite maîtrise du français et parfaite intégration sociale, et promesse d’embauche pour Ibrahim.

    Réponse de la préfecture d’Ille-et-Vilaine le 12 mai 2023 : refus de séjour assorti d’une obligation à quitter le territoire (OQTF) ! Ce même jour à Gaza, 35 personnes dont 7 enfants étaient tués par les bombardements israéliens.

    Ibrahim et Shaden ont évidemment fait appel de la décision devant le Tribunal Administratif. L’audience programmée le 23 janvier, a été reportée à une date ultérieure non précisée.

    Malgré huit années passées en France, deux masters, des expériences professionnelles, trois enfants de 7, 5 et 3 ans scolarisés et une promesse d’embauche, la préfecture prétend que leurs circonstances ne justifient pas leur admission au séjour. Quant aux promesses d’embauche, le préfet estime que rien n’empêche les futurs employeurs de s’adresser directement aux autorités françaises à Jérusalem pour une demande d’introduction d’un travailleur étranger…

    Le comble du cynisme préfectoral est à lire dans le mémoire en défense de la préfecture produit le 19 janvier : « Le couple ne démontre pas être dépourvu de toute attache dans le pays d’origine, et ne font état d’aucun élément pertinent qui démontrerait que leurs enfants seraient empêchés de poursuivre leur scolarité dans leur pays d’origine ». « S’il est exact que la situation sécuritaire dans la bande de Gaza est très dégradée […] il n’est est pas de même en Cisjordanie, où, si des heurts épars sont constatés, notamment dans le nord-ouest du territoire, la situation est globalement stable, et qu’il parait concevable que les intéressés puissent s’y installer. »

    Faut-il à ce point manquer de la moindre humanité pour qu’un Préfet de la République n’entende pas le désespoir de cette famille qui vit chaque jour dans l’angoisse de perdre un proche à Gaza où les bombardements intensifs se poursuivent depuis plus de 4 mois. Ce qui est le cas pour Shaden dont l’un des jeunes frères a été tué le 24 décembre.

    Il est en outre consternant de voir la méconnaissance totale d’un préfet de la République de la situation en Palestine, ignorant que les Palestiniens de Gaza ne peuvent pas se rendre à Jérusalem et sont interdits de séjour en Cisjordanie par l’occupation israélienne.

    L’AFPS apporte tout son soutien aux associations locales (Ligue des droits de l’Homme, MRAP…) qui s’organisent sur la ville de Rennes pour empêcher cette ignominie d’avoir lieu. Elle soutient particulièrement l’AFPS Rennes, totalement impliquée dans cette démarche unitaire pour obtenir la régularisation de la famille Awad.

    Une cyberaction en solidarité avec Shaden et Ibrahim Awad mise en ligne par l’association Cyberacteurs.

    >> Voir et participer à la cybersaction

    Afin d’exprimer sa solidarité avec la famille et de refuser son expulsion de France, l’Association France Palestine Solidarité vous demande de signer cette pétition le plus massivement possible pour appuyer la démarche du collectif rennais.

    Le bureau national de l’AFPS
    Le 10 février 2024

     

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    léger bruit d'hiver

    à l'ouest des rêves


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  • https://festival-nature-ain.fr/

    https://festival-nature-ain.fr/portfolio/pourchot-anna/

     

    festival  nature ain Hauteville lompnès

     

     

     


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  • le festival 2024 et sa toute nouvelle programmation

    un super souvenir de celui de 2022

    ce festival a lieu tous les deux ans  au mois de septembre

     

     


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    « Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut surtout pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes archaïques comme celles d’Hitler sont nettement dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif en réduisant de manière drastique le niveau et la qualité de l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.

     

    Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations matérielles, médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste... que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.

    Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements abrutissant, flattant toujours l’émotionnel, l’instinctif.

     

    On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon avec un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de s'interroger, penser, réfléchir. »

     

    « On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains. Comme anesthésiant social, il n’y a rien de mieux. En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité, de la consommation deviennent le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté »

     

    Günther Anders

    L’obsolescence de l’homme, 1956.

     

    Günther Anders 1902-1992 était philosophe , conjoint  de Hanna Harendt de 1929-1937

     


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  • https://www.canopee.ong/


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