• Kanaky Guillaume Vama

    Le chanteur calédonien, Marcus Gad, auteur du morceau « Ici », dont les paroles engagées sur « les terres arrachées » aux Kanak ont particulièrement résonné ces derniers mois en Nouvelle-Calédonie, a d’ailleurs publié sur Facebook un texte de soutien à Guillaume Vama, rendant hommage à son « combat pour la terre et le vivant, pour la souveraineté à travers l’autonomie alimentaire ». « Guillaume Vama fait partie de ces jeunes qui proposent de véritables solutions pour l’avenir économique et social du pays, avec une mise en pratique concrète, sur le terrain, au plus proche de la jeunesse. Une de ces voix essentielles à l’élaboration d’un projet de société local en harmonie avec les modes de vie océaniens », écrit-il en protestation contre sa détention.

    Dans la ville où il est incarcéré depuis fin juin, un comité de soutien s’est aussi créé. « On a appris par la presse que la maison d’arrêt allait recevoir un responsable kanak. Tout cela s’est fait dans le plus grand secret », regrette l’adjoint à la culture de Bourges Yannick Bedin, membre du collectif de soutien, qui estime que Guillaume Vama est « évidemment incarcéré pour des raisons politiques ».

    Dans sa prison, Guillaume Vama a commencé à écrire. « Il a fait aussi circuler ses livres sur la communication non violente dans la prison, ses codétenus sont très intéressés d’échanger et d’en apprendre à ce sujet à ses côtés », se réjouit sa femme. Elle voudrait surtout qu’il soit bientôt auditionné dans le cadre de l’instruction en cours, pour que les autorités françaises comprennent qu’il n’a rien à faire en prison.

    Lucie Delaporte

    mediapart

     

     

     

     


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