les ruines ont quelque chose d'intemporelle... abandonnées, elles se laissent pénètrer, sans souci et sans résistence, mais une fois le seuil passé, un certain malaise s'installe... le silence s'impose et la voix faiblit... les murs, suintent l'absence et l'oubli, reste l'espoir de trouver, dans les lézardes de cette décrépitude, un brin d'histoire, un soupçon d'existence... un murmure... un soupir... un soulagement...
mais tout reste silencieux... l'histoire avance sans bruit... vers son destin... nous laissant penauds... vides de tout....
depuis combien de temps
est-elle abandonnée ?
les ronces franchissent le seuil
rémission !!!
dans ces murs
qui s'effondrent
en dentelle
la porte laisse entrer
le vent