• Monsieur le Président... sans avoir peur, je suis inquiète...

     

     



    Monsieur le Président,

    Je vous écris cette lettre pour vous exprimer mon découragement et ma révolte devant votre conduite lamentable de perdant... Pour vous dire également que vous ne trouverez pas indéfiniment les mots qui ont permis jusque là à dissimuler votre médiocrité à ceux qui ne l'avaient pas encore compris.
    Nous voilà gouvernés depuis 2012 par ce poltron que vous êtes et que vous avez toujours été, doublé d'un chien de garde, votre premier ministre, à la lignée plutôt douteuse... Permettez-moi Monsieur de vous rappeler que vous avez manqué à toutes vos promesses qui vous ont permis de monter sur ce trône que vous convoitiez tant. Promesses auxquelles certains ont cru par désespoir, parce que croire en votre honnêteté ne pouvait relever que d'une sacrée détresse.
    Vous dirigez ce pays avec une mésintelligence que nous n'attendions pas de vous... vous le vendez au plus offrant n'hésitant pas à le ruiner jusqu'à la dernière pierre, jusqu'à la dernière de ses richesses.
    Le drame qui a secoué notre pays vendredi dernier, nous a fait prendre conscience de votre incompétence, de votre volonté aussi d'engager ce pays dans une guerre qui ne flatterait que vos ambitions et votre vanité exaspérante... Cette guerre que vous attendiez avec impatience pour vous permettre de mettre enfin en place votre politique liberticide ne nous appartient pas. Une guerre ne laisse derrière elle que des morts...

    Nous ne voulons pas de votre sécurité, parce que vous nous l'imposez avec la violence qui en dérive... Il nous aurait fallu davantage d'écoles, davantage d'enseignants chargés d'une volonté d'instruire, et non de roquets à votre solde choisis sur des critères de plus en plus réducteurs... Il nous aurait fallu des aides dans les citées abandonnées au  barbarisme et à la désolation humaine... Citées où règne une telle détresse que pour y survivre, naissent des idéologies extrémistes. Il nous aurait fallu du soutien dans nos recherches de travail, et non être poursuivis comme des criminels de l'emploi... Vous avez usé tout le vocabulaire qui était en votre pouvoir, pour nous traiter sans complexe de parasites, alors que vous Monsieur qui êtes le sous fifre de tout un bastion de malfaiteurs, n'avez plus que la traque à vous mettre sous la dent pour vous faire entendre. Nous avions besoin de soutien, nous avions besoin d'entraide, de reconnaissance, nous avions besoin d'hommes libres et responsables, nous avions besoin d'étendre nos regards vers des horizons sans guerre. Mais pour toutes ces attentes là, nous aurions surtout eu besoin d'un responsable altruiste, dévoué à l'adéquation de son peuple, et non un couard de salon, blâmable pour son charlatanisme...
    Vous êtes coupable, comme vos prédécesseurs de ce qui est arrivé ce 13 novembre 2015 à Paris. Votre complaisance avec le Qatar et l'Arabie Saoudite a porté ses fruits. Vendre des armes à ceux qui flagornent avec les extrémistes ne peut répandre que terreur et atrocité. Le terrorisme que nous connaissons aujourd’hui est né de toute cette insalubrité politique.


    Sans avoir peur, je suis inquiète. Inquiète de constater cette insuffisance qui vous condamne à la platitude.

    Je suis inquiète Monsieur le Président parce que d'une guerre que je n'ai pas vécue, j'ai vu toute mon enfance, ma mère pleurer sur les huit frères, sœur, père et mère que ce monstre lui avait arrachés. J'ai grandi dans un cimetière, parce que c'était le seul endroit où elle y trouvait un peu de quiétude et cela jusqu'à sa mort en 2003. Monsieur le Président, ma mère m'a élevée dans la haine de l'Allemand, du " boche", du" schleu" et je n'en ai pas voulu. Contrairement à toutes ses attentes, j'ai renoué avec ce pays qui m'était frontalier pour en découvrir aussi ses malheurs...
    Il faut beaucoup d'amour pour gouverner, beaucoup d'intelligence, de patience, d'altruisme, d'écoute et de détachement. Il faut admirer les hommes et les femmes qui construisent ce pays. Il faut les appuyer pour leur donner les moyens de s'épanouir vers plus de savoirs et de connaissances, vers d'autres envies, vers d'autres initiations...


    Vous avez perdu Monsieur le Président... vous avez perdu jusqu'à votre guerre qui vient tout juste de commencer... et vous nous conduisez au chaos...





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