• côté Océan

    un brin de lune se brise sur les rochers pulvérisant dans les vagues sa solitude astrale. A chaque variation des flots, mille cristaux froids se dilatent dans l'eau. Au large les guerriers se rassemblent pour une guerre sans rival. De la falaise je les devine fiers et confiants, marchant sur l'écume glacée, à la recherche de leur légende impérissable. De la falaise remonte empreint d'algues et de poissons, leur souffle déterminé. A marée basse ils retournent,  fantômes impuissants, se réfugier au sein des coquillages délaissés. Le réveil des dieux tardent à leur survie, leur léthargie immobilise le temps, mais là où sommeille le rêve se concentre invariablement le mythe universel.

     

    un rien de trop

    ce léger bruit

    venu du large

     

     

     

     


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