• Si l'on perçoit le silence lorsque les oiseaux chantent sur un bel arbre, on saisit ce que c'est d'atteindre la compréhension subtile par l'oreille.
    Si l'on perçoit l'absence lorsque la lune s'imprime sur une eau claire, on comprend ce que c'est de pénétrer la pureté du vide par le regard.

    (Tu Long 1542-1605)


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  • Un temps de grâce et de succès laisse toujours après lui l'amertume.
    Plus on séjourne dans le détachement et la quiétude
    mieux on en apprécie la saveur

    Tu Long (1542- 1605)


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  • Epanouir ses talents et ses vertus comme de jeunes fleurs,
    jardin printanier sous une brise ensoleillée.
    Porter ses cheveux blancs comme un arbre ses feuilles rougies,
    forêt automnale au paysage encore plus somptueux.

    Tu Long (1542- 1605)



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  • la poussière des routes et les remous des fleuves je les laisse aux notables.
    les fleuves au clair de lune et les pins rafraîchis par le vent j'y installe mon oreiller

    Tu Long (1542 1605)

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  • Effrayé en ville, par l'agitation désordonnée des passants, on ne voit que des cadavres ambulants.

    TU LONG (1542- 1605)




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  • En vieillissant on sait que tout est joué, peu importe que les  gens aient tort ou raison.
    Et au printemps on n'a plus qu'une affaire, voir les fleurs éclore et se faner.

    TU LONG  (1542- 1605)


    L'inconstance et l'intrigue sont-elles si redoutables ?
    Pour parler à coeur ouvert il suffit de fermer sa porte.

    TU LONG ( 1542-1605)



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  • je regrette de ne pas avoir de jardin à retourner, de terre à amender, de premiers semis à préparer... ça me manque comme une respiration...



    sans jardin
    mes mains inutiles
    se souviennent des gestes



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  • c'est le temps des changements... tout bouge... tout se réveille... le mystère de la vie est exacerbé par tant d'audace... mes crayons et mes aquarelles, notent et colorent tout ce que je vois...  moitié soleil, moitié couvert, le temps me fait cadeau de ses plus belles lumières...

    depuis le solstice
    jour après jour
    marais et étangs changent de présence


    cachées dans les joncs
    les sarcelles d'hiver
    flottent sur leurs reflets



    déjà commencé pour les oiseaux
    les séductions guerrières
    troublent l'eau




    sur l'établi
    cette ébauche
    de l'oiseau


    les copeaux
    comme des plumes
    tombent par terre






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  • parfois absent dans les hautes terres, le vent se lève dans les turbulences de la mer, et  forme sur l'eau, des ascendances  que les oiseaux exploitent au millimètre près... les manoeuvres sont parfois étroites, mais ils gèrent parfaitement  leur vol acrobatique... Sans se fatiguer, puffins et océanites remontent les courbes des vagues échappant de justesse au repli de l'eau... puis replongent et parfois disparaissent dans la houle ...

     hier le vent était froid... Emmitouflée, sur la plage déserte, je ne voyais plus que le  vol souple de ces oiseaux de mer déferlé sur les vagues.

    ... la tête étrangement vide... j'observais durant de longues heures ce ballet improvisé par la force du vent..



    mystère de la nature... beauté du vivant... je ne résistais pas aux charmes du vent




    face au vent
    cette croix
    au milieu des pins





     rafales
    le cri des oiseaux
    et le crissement du sable




    sur le rivage

    un vieux tronc d'arbre

    m'offre une pause






     

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  • deux jours
    avec ce souvenir
    surgi
    dans le silence de l'hiver




    la glace pend le long de la gouttière
    la maison reste froide





    certaines choses restent immuables



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  • le vent et le froid me gèlent les mains et les joues... les larmes se forment au coin des yeux et encombrent ma visibilité... Peu importe... je pédale à toute pompe d'un  bout à l'autre de la ville vers ces enfants qui m'attendent chaque jour... je pédale pédale ... entre les voitures... libre... le rire dans mon coeur...


    l'hiver me paraît froid...
    l'hiver me paraît long...


    l'automne est encore loin... mais je m'habitue lentement à l'idée que je quitterai cette région pour une autre un peu plus à l'Est... Où m'attendent, un relief plus abrupt, un climat plus rude ... un paysage plus sauvage  et une formation de charpentier pour laquelle j'ai été admise...  


    sur son chemin
    le nomade
    libère sa charge


    sous la peau
    picote ce vent d'hiver
    sans flocons


    encore un peu de bois
    avant les premières fleurs


    sous la fine couche de glace
    l'eau soudain
    inaccessible














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  • sans date
    cette empreinte
    se noie dans l'argile




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  • les ruines ont quelque chose d'intemporelle... abandonnées, elles se laissent pénètrer, sans souci et sans résistence, mais une fois le seuil passé, un certain malaise s'installe... le silence s'impose et la voix faiblit...  les murs, suintent l'absence et l'oubli, reste  l'espoir de  trouver, dans les  lézardes de cette décrépitude, un brin d'histoire, un soupçon d'existence... un murmure... un soupir... un soulagement...

    mais tout reste silencieux... l'histoire avance sans bruit... vers son destin... nous laissant penauds... vides de tout....




    depuis combien de temps
    est-elle abandonnée ?
    les ronces franchissent  le seuil



    rémission  !!!
    dans ces murs
    qui s'effondrent



    en dentelle
    la porte laisse entrer
    le vent




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