• ce joyau menacé par une carrière

    signer ça  histoire qu'un écrin de biodiversité ne finisse pas en litière pour chat : https://agir.greenvoice.fr/petitions/sauvons-l-une-des-plus-grandes-zones-humides-d-auvergne


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  • Ce film réalisé par un collectif palestino-israélien de quatre jeunes militants a été réalisé comme un acte de résistance créative sur la voie d'une plus grande justice.

    Depuis plus de 5 ans, Basel Adra, un activiste palestinien en Cisjordanie, filme l’expulsion de sa communauté par l'occupation israélienne qui détruit progressivement les villages et chasse ses habitants. Il rencontre Yuval, un journaliste israélien, qui le soutient dans ses démarches. Une amitié inattendue voit le jour.

     

     


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  • barges à queue noire

     

    tu es la constance du monde

    le bruissement

    de la forêt qui pousse

     


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  • et  son sourire

    avec dans ses yeux gris

    à elle

    une pointe de bleu et de malice


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    depuis combien de temps

    oui

    depuis combien de temps

     

     

    dans mes gestes vieillissants

    se dévoile t-il

    ceux de ma mère

     

     

    depuis combien de temps

    me revient-il

    ses expressions

     à elle

    dans un patois dont j'ignore le parler

     

     

    depuis combien de temps

    se creuse t-il sur  mon visage

    ses rides

    à elle

    tels d'immenses méandres sans rivage

     

     

    et son sourire

    dans mes yeux  bridés de bleu

    avec sa pointe

    à elle

    de gris et de malice

     

     

    depuis combien de temps

    sa vie visite t-elle la mienne

    sans que je m'en aperçoive

     

     

    depuis combien de temps

    apparaît-il

    dans mes yeux

    ceux de ma "kukum"  que je n'ai jamais connue

     

     

    depuis combien de temps

    ces femmes

    reviennent-elles 

    dans mes nuits solitaires

     

     

    depuis combien de temps

    dans mes doigts saisissant les outils

    les pinceaux et les aiguilles

    je retrouve ceux usés et tordus de ma mère de ma grand mère

    et de toutes celles qui se sont usées au labeur

     

     

    depuis combien de temps

    ne suis je  pas revenue

    vers toi ...

    vers vous mes parents...

    mes ancêtres...

     

     

    et pourtant,

    ma mère,

    je porte en moi

    ton amour de la nature

    tes promenades solitaires

    comme je porte en moi

    la force sauvage et guerrière de mon père 

    ses besoins insatiables d'espace et de liberté

     

    et encore un peu de sa colère.....

     

     

    je porte en moi

    votre histoire

    sans la connaître

     

     

    et je vieillis silencieusement

    dans une forêt qui s'efface

     

     

    sans jamais vous oublier

    je porte en vous

    la force de mes enfants

     votre courage

    dans celui de leurs enfants

     

     

    la montagne m'a appris

    que je lui appartenais

     

    la forêt

    que je lui ressemblais

     

    le ciel

    qu'il ne me laisserait jamais sans oiseaux

     

    la mer

    qu'il suffisait d'en rêver pour sentir son embrun

     

    et vous

    que je vous dois la vie

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Le chanteur calédonien, Marcus Gad, auteur du morceau « Ici », dont les paroles engagées sur « les terres arrachées » aux Kanak ont particulièrement résonné ces derniers mois en Nouvelle-Calédonie, a d’ailleurs publié sur Facebook un texte de soutien à Guillaume Vama, rendant hommage à son « combat pour la terre et le vivant, pour la souveraineté à travers l’autonomie alimentaire ». « Guillaume Vama fait partie de ces jeunes qui proposent de véritables solutions pour l’avenir économique et social du pays, avec une mise en pratique concrète, sur le terrain, au plus proche de la jeunesse. Une de ces voix essentielles à l’élaboration d’un projet de société local en harmonie avec les modes de vie océaniens », écrit-il en protestation contre sa détention.

    Dans la ville où il est incarcéré depuis fin juin, un comité de soutien s’est aussi créé. « On a appris par la presse que la maison d’arrêt allait recevoir un responsable kanak. Tout cela s’est fait dans le plus grand secret », regrette l’adjoint à la culture de Bourges Yannick Bedin, membre du collectif de soutien, qui estime que Guillaume Vama est « évidemment incarcéré pour des raisons politiques ».

    Dans sa prison, Guillaume Vama a commencé à écrire. « Il a fait aussi circuler ses livres sur la communication non violente dans la prison, ses codétenus sont très intéressés d’échanger et d’en apprendre à ce sujet à ses côtés », se réjouit sa femme. Elle voudrait surtout qu’il soit bientôt auditionné dans le cadre de l’instruction en cours, pour que les autorités françaises comprennent qu’il n’a rien à faire en prison.

    Lucie Delaporte

    mediapart

     

     

     

     


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    de ces voiles demain

    les souhaitant au large

    sans naufrage


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  • Un chat se réveille dans un univers envahi par l’eau où toute vie humaine semble avoir disparu. Il trouve refuge sur un bateau avec un groupe d’autres animaux. Mais s’entendre avec eux s’avère un défi encore plus grand que de surmonter sa peur de l'eau ! Tous devront désormais apprendre à surmonter leurs différences et à s’adapter au nouveau monde qui s’impose à eux.

     

     

     


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  • allons allons rien est impossible

    plaisante  le roseau

    à la rumeur de l'étang


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    https://festiwild.org/expositions-2024/

     

     

     

     

     


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  • https://blogs.mediapart.fr/thomas-portes/blog/170824/palestine-ne-jamais-cesser-de-denoncer-l-horreur

    Billet de blog 17 août 2024

    thomas Portes

     

    Député de Seine-Saint-Denis et Président de l'observatoire national de l'extrême droite.

     

    Des corps calcinés, déchiquetés. Des familles qui pleurent, hurlent la perte de leurs proches. Des enfants qui errent, des milliers d’orphelins livrés à leur propre sort. Depuis neuf mois, les images en provenance de la bande de Gaza sont les mêmes. Elles défilent sous nos yeux, sans aucun filtre. Malgré les centaines de journalistes assassinés par Israël pour tenter de cacher aux yeux du monde le génocide en cours à Gaza, personne ne peut ignorer ce qui se passe aujourd’hui. PERSONNE.

    Et malgré ça nous assistons toujours au même scénario, inlassablement : d’abord les images sur les réseaux sociaux. La dépêche AFP qui arrive. Le récit froid d’un massacre. Les « explications » de l’armée israélienne. Parfois les condamnations de la France et d’autres. La promesse de sanctions. Et puis plus rien jusqu’au nouveau massacre. Jusqu’à quand ? Jusqu’à quand la France va-t-elle pouvoir se regarder dans une glace alors qu’elle livre des armes à un gouvernement génocidaire ? Jusqu’à quand l’Union Européenne va-t-elle pouvoir être crédible en sanctionnant les crimes russes tout en protégeant ceux commis par Israël ? Jusqu’à quand la communauté internationale va-t-elle être en mesure d’être prise au sérieux alors qu’elle continue de livrer des armes à Israël qui vont servir à assassiner des enfants ?

    Deux sentiments guettent les défenseurs de la paix. D’abord le désespoir. Il ne faut pas le nier. À chaque fois notre certitude « cette fois les image sont terribles, c’est un tournant, les gens vont réagir, ce n’est pas possible autrement  » vient se fracasser sur la réalité d’une communauté internationale qui feint l’émotion pour mieux regarder ailleurs. Ensuite la colère. Comment des gens peuvent-ils encore rester silencieux, voire pire soutenir ce qui se passe à Gaza ? De retour de la polio à l’utilisation de la famine comme arme de guerre en passant par usage de la torture, l’assassinat de soignants, les tirs de snipers sur les enfants ou encore la destruction méthodique de l’accès à l’eau, tout est documenté et sourcé. Personne ne peut dire, ou ne pourra dire, « je ne savais pas ». Il y a ceux qui savent et qui cautionnent, mais pour moi les plus lâches sont ceux qui préfèrent faire comme si cela n’existait pas. L’histoire ne les oubliera pas.

    La violence contre les Palestiniens se poursuit au-delà de la bande de Gaza. Les attaques de colons Israéliens sur le village de Jit en Cisjordanie mettent une fois de plus en lumière ce qui se joue devant nous. Ce n’est pas une guerre, encore moins une opération de légitime défense. C’est l’exécution d’un projet politique mûri depuis des décennies. Contrairement aux propos du président Isaac Herzog et de son gouvernement il ne s’agit pas « d’acte isolé » mais bien de la « conséquence directe de la politique d'Israël de colonisation en Cisjordanie » pour reprendre les mots de la porte-parole du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, Ravina Shamdasan. Ne reculant devant aucune ignominie, Israël Herzog a affirmé sur X que cette attaque nuisait «  à la communauté des colons respectueux de la loi et à la colonie dans son ensemble ». Comme s’il y avait des colonies respectueuses et d’autres violentes ! Dans un rapport qui court sur la période de novembre 2022 à fin octobre 2023, soit avant le déclenchement du conflit actuel à Gaza l’ONU avait indiqué que l'établissement et l'expansion continue des colonies « équivalent au transfert par Israël de sa propre population civile vers les territoires qu'il occupe » et « de tels transferts constituent un crime de guerre ». Israël mène un projet colonial constitutif de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, incompatible avec la paix.

    Alors que nous avons franchi le seuil de 40.000 morts, nous savons que le bilan est largement supérieur. L’ensemble des experts militaires, qu’on ne saurait accuser d’être des insoumis, s’accorde sur cette réalité. Un bilan qui ne doit rien au hasard. Un bilan assumé au plus haut niveau de l’État israélien.

    Comme le rappelait cette semaine Guillaume Ancel : « Israël sait pertinemment qu’avec les munitions utilisées neuf victimes sur dix seront des civils sans aucun lien avec le Hamas ». Le journal israélien Haaretz estime que « le taux et le rythme des décès éclipsent les conflits en Irak, en Ukraine et au Myanmar. [...] Environ 2% de la population de Gaza a été tué." Si on ramenait le bilan à un pays comme la France, cela reviendrait à 1,5 millions de personnes tuées dont plus de 600000 enfants dont 75000 nourrissons.

    Face à cela nous devons continuer à agir. Utiliser tous les leviers à notre disposition pour faire cesser ce massacre. La première négation de ce que vivent les Palestiniens tient dans la tentative des relais du gouvernement israélien en France d’interdire l’usage du mot génocide. Il faut utiliser ce mot, pas simplement car il permet d’éveiller les consciences du monde sur ce que commet Israël mais parce qu’il repose sur des éléments concrets, documentés, factuels qui permettent de qualifier juridiquement la situation de génocide.

    Ne jamais cesser de parler de la Palestine. La plus grande victoire des criminels de guerre israéliens serait de réussir à invisibiliser aux yeux du monde la souffrance du peuple palestinien. Ce qui se joue en Palestine va dessiner l’avenir du monde. Deux chemins peuvent s’ouvrir : celui, enfin, où la communauté internationale décide d’agir pour faire cesser un génocide, envoyant un message d’espoir et d’humanité au peuple du monde entier ; l’autre, qui peut faire basculer le monde dans la guerre généralisée, celui où la loi du plus fort dessine les frontières et l’avenir des peuples, peu importe que le sang de milliers d’innocents coule.

    L’Histoire n’oubliera pas ceux qui se rendent aujourd’hui complices de ce génocide. L’Histoire n’oubliera jamais ces femmes et ces hommes qui viennent sur les plateaux télés, sourire aux lèvres, expliquer que l’armée israélienne est la plus morale du monde, qu’elle protège les Palestiniens du mieux qu’elle peut. Ces gens finiront dans les poubelles de l’histoire, aux côtés des pires régimes que l’humanité a vu naître. Je ne serai jamais du côté des lâches, ceux qui ferment les yeux et se bouchent les oreilles pour ne pas avoir à prendre position. Pour ma part, je les mets au même niveau le gouvernement d’extrême droite israélien tant leur complicité silencieuse permet aujourd’hui à ce dernier d’agir dans l’impunité la plus totale. Je ne serai jamais du côté des génocidaires mais toujours du côté de la paix et du droit à l’autodétermination des peuples. Vive la Palestine et les peuples du monde.

     

     


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  • Hommage silencieux à la gare d’Oslo en Norvège pour les journalistes tués à Gaza

     


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    Mes songes s'embrouillent  dans la chaleur du soir, ma raison exproprie tout ce qui m'éloigne de ton peuple en souffrance, en rupture en rejet de ce monde effroyable inhumain qui nous conduit vers des terres sans avenir.

     

    Je pense à toi enfant de Gaza dans les bras de ta maman dont le souffle s’est éteint.

    Cherchant son odeur, tu te blottis au creux de son amour perdu et tu entends les bombes implacables massacrer ton peuple sans que nul ne bouge pour toi et les tiens.

     

    Et déjà, enfant de Gaza, ton grand-père court en te serrant sur son cœur. Évitant les balles des snipers israéliens devenus fous à force de tirer sur tout ce qui bouge par ennui ou par démence guerrière.

     

    Si tu savais enfant de Gaza combien j’ai honte de me trouver si loin de toi, impuissante devant tant d’horreur et de savoir que mes manifestations hebdomadaires n’ont pas réussi à sauver ta maman.

     

    Mes larmes coulent si souvent…

     

    et je pense à toi, et à travers toi, à tous les autres enfants tués sans remord, sans regret, sans interrogation

    comme du bétail que nous sommes devenus à force de barbarie.

     

    Mes nuits sont habitées par tes cris et tes pleurs de petite femme d’à peine quelques mois et ma vie tourne en boucle autour de cette horreur que je ne peux arrêter.

     

    Lorsque le vent d’est accoste nos plages décomplexées je pourrais presque sentir l’odeur de poudre et de canon qui anéantit ton pays et ton histoire,

     

    entendre tes larmes et tes cris.

     

    Mais je me tais

     

    désespérément impuissante, perdue désorientée et en état de choc

     

    Notre langage s’étrangle de ne pouvoir trouver les mots nécessaires pour décrire ce massacre et il nous faut pousser le sordide jusqu’à réinventer des mots pour lui trouver un sens, tant la folie humaine a tout dévasté

     

     

     

    Et pourtant le courage de ton peuple n’a d’égal que votre volonté de vivre, de résister et de rester.

     

     

     

    Dans les camps de réfugiés s’organisent déjà des cellules d’urgence pour vous apprendre à vivre avec ce cauchemar et faire de votre avenir un avenir de possibles, que votre intelligence, votre perspicacité, votre patience accompagneront dans cette noblesse…

     

     

     

    et le monde entier en sera témoin

     


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