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Il est des lenteurs quelque chose d'impalpable qui imprègne le temps et laisse l'oeuvre s'accomplir tout naturellement...Sur un mode Pythagorien de la transmutation des âmes, le réalisteur de ce film quelque peu surprenant, marque les quatre saisons de cette Calabre hors du temps par l'emboitement de nos quatre vies les une dans les autres.
L'homme est un minéral car son squelette est constitué de sels. L'homme est aussi un végétal car son sang est comme la sève des plantes ; il est animal parce qu'il est mobile et possède une connaissance du monde extérieur. Enfin l'homme est humain, car il a volonté et raison . Nous devons donc nous connaître quatre fois.
une poésie que seule un pays latin peut nous offrir ...
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alors que certains s'interrogent sur le renouveau du haïku, de son écriture contemporaine, de ses thèmes plus adaptés à nos modes de vie... alors qu'une certaine lassitude se fait ressentir autour des sujets tels que ceux de la lune, des cerisiers en fleurs ou pas des grenouilles et des étangs... je continue de croire, qu'importe le sujet, l'essentiel est la subtilité du regard... À la manière des anciens peintres chinois et japonais du Chan et du Zen, qui consistait à passer une grande partie de leur vie à regarder les feuilles de bambous, puis une autre à essayer de les peindre, je pense que la composition du haïku s'adapte totalement à cet esprit...
Évoquer la pluie, le vent, les arbres et les saisons d'un seul regard, et les dire dans un seul souffle, pour leur donner une existence peut prendre avec un peu de chance une vie entière. Penser que nous avons déjà tout dit sur ces sujets, me paraît fort prétentieux... Peu importe le temps, le lieu et le sujet, il n'y en a aucun de meilleur, il y a juste l'importance du regard et du vide que l'on possède pour créer la force nécéssaire... Peindre, écrire, ne sont rien de plus que des moyens qui nous apprennent à doser notre regard... Nous pouvons donc tracer à l'infini des cerisiers, des lunes, des arbres et des étangs, sans jamais voir deux fois la même chose... à nous de chercher l'art et la manière de l'écrire, le dire ou le peindre.
Il n'y a rien à inventer dans le haïku, rien à modifier, rien à moderniser. Tout a été fait et dit lorsque nos prédécesseurs lui ont donné vie... s'attarder sur ces points là, n'est que chimère et diversion pour ne pas avoir à affronter la plus difficile épreuve qui consiste à libérer l'intelligence du coeur pour que le haïku trouve toute sa force ...
et nous n'en sommes qu'à l'ébauche d'écriture..
brouillard-
au fond du jardin
l'immense cèdre s'efface
cinq jours de pluie
les corbeaux ricanent
sur l'arbre endormi
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de Tel Aviv en Roumanie, le voyage insolite d'un homme et d'une défunte, dépouille lentement de leurs trop plein d'égoïsmes, ceux qui les accompagnent... Mise à nu d'un monde schizophrène qui trouve partiellement des remèdes et dévoile son humanité... mais aussi mise à nu de l'Etat d'Israël sur la question cruciale de l'immigration... et de tous ceux qui rêvent de s'y installer et trouvent la mort.
purement excellent ...
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nous voilà en pleine lutte en plein combat contre un État qui jour après jour, dans la plus grande hypocrisie ruine le reste de liberté qui nous reste...
dans ce combat le choix des armes est capital... Il est d'autant plus efficace qu'il corresponde à notre esprit , à notre volonté de rendre la vie plus supportable...
"Regarder les belles choses " sans jamais se laisser dissiper par la rage, la haine, la violence, la révolte que génère, la débâcle d'une fin de pouvoir, d'une fin de culture, est la plus redoutable des armes... Cela n'est pas facile, loin de là... Comme tout arme, et toute discipline, il faut apprendre à la maîtriser, et donc, se reprendre, se contrôler sans cesse, libérer l'esprit, se débarrasser de toute l'horreur qui nous ronge... se relâcher encore et encore et revenir, inlassablement vers ce que les responsables de ce chaos ne peuvent depuis longtemps plus voir... la beauté de la vie... Une beauté sans pouvoir, sans valeur, une beauté simple si présente et si difficile à discerner tant nous avons été conditionnés à regarder la laideur de tout ce qui nous entoure...
Ce moyen n'est ni ridicule ni puéril... Il est une base fondamentale au changement... Utiliser la même arme que notre ennemi, ne laisse pas beaucoup de chance de renverser le chaos établi, mais nous absorbe dans son insalubrité. S'armer, par contre, de ce qu'il redoute, voire qu'il ignore, nous donne l'avantage de la surprise, de l'inattendu... La maîtrise de soi et de ce regard, ne peut à terme que déstabiliser son acharnement ...
Soyons nombreux à apprendre à lutter le plus sincèrement possible ainsi... et les choses bougeront peut-être lentement vers un monde un peu moins violent ...
de jour en jour
revenant à la forêt
je prends racine
anna
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pour nous aider, à garder encore un peu de liberté ... pour nous aider à rester dans nos yourtes, nos camions, nos cabanes, nos roulottes ...
SVP SIGNEZ VITE ICI
http://www.petitionenligne.fr/petition/contre-loi-loppsi-2/412
Merci infiniment de votre soutien
anna
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Enquête sur un jeune artiste déjà culte qui bouleverse les codes de l'art contemporain et fait de l'anonymat sa marque de fabrique .
Exposer dans des lieux respectables c'est une chose. Mais l'adrénaline de l'illégalité reste son meilleur carburant
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Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les oeuvres de Banksy offrent un regard différent - un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs.
allo.ciné
et une partie de son oeuvre
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la vie s'apprend dans le silence, dans l'épreuve, dans la beauté et dans le contraste de toute chose ...
Alamar nous le raconte tout simplement...
(pour entendre la bande annonce, arrêter la musique de Charlie Haden dans l'avant dernier post)
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ils dorment
nus
jusqu'au printemps
le rouge du sorbier
des oiseleurs
sur la première neige
les traces fondent
avec la neige
tout là-haut
les arbres se taisent
fruit d'hiver
le soleil pend
mollement aux branches
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donne-moi
d'être un arbre !
j'élèverai mes espoirs vers le ciel
je plongerai au plus profond de la terre
pour trouver mes racines
anna
ce film est d'une grande beauté. Sans équivoque, c'est un immense hymne à l'amour d'un peuple, d'une histoire sans fin...
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je peindrai jusqu'à la page blanche, et je détruirai mon travail. J'écrirai jusqu'à ce que les mots deviennent inutiles....
et je brûlerai mes carnets...
Mes pinceaux posés sur leur potence s'égouttent sur la table... La peinture sèche... Les couleurs s'approfondissent et prennent leur place... encore une fois je n'y suis pour rien... encore une fois, c'est l'oiseau qui m'a choisie... l'oiseau qui a dirigé mon esprit et mon pinceau...
les notes de piano remplissent la pièce, le poêle ronronne doucement...
Par la fenêtre le soir vient noircir mes carreaux... quelques larmes coulent sur mon visage... j'ai mal au dos...
Chaque jour le mal prend davantage de place, chaque jour j'apprends à vivre en l'accompagnant de mes rires avec mes proches, de mes larmes, seule...
le vide se dilate lentement dans ma tête...
pensant à la montagne
je regarde la mer
l'importance est ailleurs...
là...
au bord de ma mémoire
se trouve l'inconnu...
arbres immenses
ces chandeliers
assombrissent ma route
la tête
perdue
dans leurs branches
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regardant la montagne
les incertitudes de la plaine
derrière moi
les vallées se resserrent
sombres et froides
au dessus le ciel change
bleu indigo
les ronces perdent leurs feuilles
les épines durcissent
quelques gouttes de sang
empilé en tas
l'odeur acide du hêtre
remonte l'escalier
je pose mes aiguilles
à côté de mes pinceaux
une bûche encore
pour une nuit
plus douce
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sur la table
les laines multicolores
pour un petit bonnet d'enfant
des mocassins
tout petits
pour l'hiver
son enfant dans le dos
elle avance
lumineuse
tranquille
le vent dans les arbres
tranquilles
le bois crépite
maille après maille
sous la lampe de la cuisine
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