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    traces tout juste visibles

    d'un oiseau en repos

     

     

     

    sanderling


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    terre de ces peuples inconnus, je te tourne et retourne avec pudeur vers une nouvelle saison, te visite en surface pour connaître ta fertilité.

    Ton odeur féconde n'apaise guère  mes incertitudes chroniques  contractées au fil du temps.

    Le soleil brutal de ce printemps bien trop chaud  t'accable franchement, plongeant les touts petits et les rampants plus loin dans tes moiteurs cachées. 

    Trente cinq ans déjà, que tu glisses entre mes doigts fatigués, me livrant chaque année davantage à mon incontournable destin

    C'est à genoux que je te soigne implorant ta connaissance

     et t'imagine m'observant à ta manière

    avec l'inconstance des  grands Sages.

     

    glissant entre mes doigts

    oh terre de mon jardin

    avec cet étrange vent chaud

     

    aujourd'hui c'est le bleu du ciel, qui m'effraie...

    son éclat acharné me rappelle l'inquiétude de cet avenir désorienté...

    C'est ainsi que la beauté avec ses allures de paradis, adopte son genre cruel, son élégance dissidente, son arrogance meurtrière.

     

     

    dans les rues

    les  enfants de ce monde hurlent leurs rêves

    affolés par  leurs cauchemars

     

     

     

     

     


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    De l'autre côté de la montagne, le soleil décroche son dernier rayon de la journée.  Je m'absente de mon travail et emprunte à la forêt un peu de sa beauté.

    les gouges de sculpture se résignent à l' instant.

    de l'autre côté de mes pensées se dérobent mes obsessions. Sans le savoir, de l'oiseau de rivage observé, à mon morceau de bois à peine façonné se trace un chemin clandestin.

    rien ne bouge, le silence est presque parfait.

    mes mains se crevassent, mes ongles se fendent, mes doigts s'épaississent.

     

    Aux yeux ouverts, flocons de neige et pétales de prunelliers se mélangent provisoirement dans un concentré d'illusion.

    Un doute d'éternité, une attente peut-être, s'éclipsent devant la fenêtre.

     

    qui me contrôle ? qui m'ignore ?

     

    aux cheveux ouverts jusqu'à la taille

    en une fraction de temps

    rassemblés en chignon

     

    l'habitude

    le geste

    tout devient monochrome

     

    au fond du couloir

    les fantômes s'embrassent

     

    leurs mains se tendent

    je tourne la tête

     

    reprends les gouges

    et laisse filer le temps

    sans moi

     

     

     

     


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     avocette élégante...*


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  • jubilatoire ....

     


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  • viens

    il est temps de rentrer

     

    l'enfant que j'étais

    pousse la femme que je suis

    vers la beauté brutale du crépuscule

     

     

     


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     le tilleul me conduit dans ses veines

    sculpter

    la mémoire des oiseaux

     

    chevalier arlequin

     

    chevalier arlequin

     

    chevalier arlequin


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  • Ayka vient d'accoucher. 
    Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant.
    Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle.
    Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.

     


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    un bout de bois et quelques gouges de sculpture

    plus loin

     

     

    becasseau variable


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  • L'éternité est là pourtant

    dans ces étoiles d'hiver

    où nul n'accède

    émerillon


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    Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par  l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile.

     

    Hu Bo, également connu sous son nom de plume Hu Qian, était un romancier et réalisateur chinois, surtout connu pour son seul long métrage, An Elephant Sitting Still. Il s'est suicidé peu après avoir terminé son film le 12 octobre 2017 à l'âge de 29 ans. "wikipedia"

     

     


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