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qu'ai je à craindre
j'écoute la montagne
qu'ai je à craindre ?
elle retient derrière la fenêtre
les limites du monde que je ne connais pas
demi-jour
ce ciel usé par les tempêtes
métamorphose mes doutes
conduit mon cœur vers un silence qui vient de la forêt.
je me rêve oiseau
sans connaître l'arbre sur lequel
je me pose
remontant de la vallée
le vent de fin de journée
s'arrête devant ma porte
en tribut
je lui murmure
un poème de Wang Wei
en retour
à l'aube
les sommets m'apporteront
leur odeur
nous sommes faits de tant de mystère
qu'ai je à regretter ?
il me suffit de planter quelques arbres de plus
en oubliant d'attendre
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Commentaires
bonjour Marcel,
Oui c'est possible que nous nous ressemblions. Notre quête n'est pas d'être reconnus , mais de donner à voir certains mouvements de la vie.
Je ne sais pas où sont passés tous les "haïjin" que nous connaissions. Je sais juste que j'étais trop différente d'eux. Je ne partageais pas leurs ambitions. L'écriture ne peut évoluer que libre d'elle même c'est là qu'elle donne toute sa puissance, accompagnée de ses maladresses et de ses richesses... je crois que nos camarades voyaient les choses autrement...
et ok je clique sur ton lien...
à bientôt
anna
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Bonjour à toi, Anna, toujours au poste de garde ! Où sont passés tous nos camarades qui publiaient des haïkus sur des blogs fréquentés ? "Je me rêve oiseau", quel beau rêve ! J'existe encore : il suffit de cliquer sur mon nom pour trouver mes productions hors normes (on se ressemble un peu). Bonnes fêtes.