• le cri

     

    où sont ces larmes amères capables d'éteindre la folie de ce monde

    le feu brûle les derniers poumons  de notre terre...

     

    comme un souffle délétère

    qui

    se dilate autour de nous

     

    une à une

     

    les forêts s'embrasent de colère

    les mers débordent de chagrin

    les terres se craquellent de confusion

    les jardins épuisent leurs dernières ressources.

    La planète perd ses forces

     

    divagation toxique

     

    les portes de l'enfer et du paradis se sont bloquées

    et celles du purgatoire claquent au vent

     

    vertige

    la Terre  frissonne 

    du vertige des hommes

     

     

    la chaleur a tout brûlé

     

    la forêt retient

    ses larmes

     

    mais pas son cri

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Mercredi 18 Septembre 2019 à 12:00

    Très beau poème, Anna.

    +

    La forêt

    retient ses larmes

    Pas son cri

    +

      • Jeudi 19 Septembre 2019 à 10:41

        merci Marcel pour ton regard et ton avis ...

        merci

        anna

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