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le cri
où sont ces larmes amères capables d'éteindre la folie de ce monde
le feu brûle les derniers poumons de notre terre...
comme un souffle délétère
qui
se dilate autour de nous
une à une
les forêts s'embrasent de colère
les mers débordent de chagrin
les terres se craquellent de confusion
les jardins épuisent leurs dernières ressources.
La planète perd ses forces
divagation toxique
les portes de l'enfer et du paradis se sont bloquées
et celles du purgatoire claquent au vent
vertige
la Terre frissonne
du vertige des hommes
la chaleur a tout brûlé
la forêt retient
ses larmes
mais pas son cri
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Commentaires
Très beau poème, Anna.
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La forêt
retient ses larmes
Pas son cri
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merci Marcel pour ton regard et ton avis ...
merci
anna