• l'homme au béret

    Lui, cet homme dont je ne saurais déterminer l'âge, la tête couverte d'un béret qui semble le protéger de tous les temps, fringué d'un pantalon de velours aux teintes des labours quotidiennes, parle de son amour pour les terres qu'il cultive avec ses chevaux, avec une telle passion,  que même le vent qui souffle en rafale semble se calmer pour l'écouter. Ses chevaux de trait sont magnifiques. Il  les mène au travail sans jamais les brusquer. Dans ses yeux pétille tout la jouissance que lui apporte cette parfaite harmonie avec ses bêtes. La terre prend un autre goût lorsqu’on la préserve de cette manière là. Guidant ses chevaux avec dextérité, ceux-ci, lui sont reconnaissants et répondent consciencieusement à toutes ses attentes. Personne ne voudrait rompre cette osmose qui unit ces êtres de cœur. Ils sont là pour nous rappeler que le temps d'un labour est un temps de travail, de partage et de complicité ajusté à la cadence de leurs efforts. Homme et animaux transpirent,  homme et animaux retournant à la ferme se rassurent sur le travail qu'il reste à faire et sur la récolte dont ils bénéficieront....

     

    sur les flancs du cheval

    la sueur se mêle aux poils usés

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Vendredi 3 Avril 2015 à 10:41

    Le haïku final me plait beaucoup : il résume une vie.

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :