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fragile instant
lorsque nous apprenons durant des heures, des jours, des saisons, des années à approcher le vivant, nous nous rendons compte combien nous ne connaissons rien de ce qui nous entoure... aucun oiseau, aucun animal, quelles que soient sa taille ou son comportement, ne se laisse jamais approcher sans le vouloir... même si nous croyons après mille feintes le surprendre dans son intimité, nous nous trompons gravement... c'est lui et lui seul, qui accepte notre présence... nous ne maîtrisons strictement rien dans ce domaine...
vol imprévisible
la légèreté de la libellule
s'accomode au vent
En est -il de même pour le haïku ? est ce le haïku qui, comme me le suggérait si joliment Monika... vient à nous ? ... et non nous qui le trouvons à force de relâchement et d'observation... Je ne sais pas, je ne sais plus... mais j'aime beaucoup la pertinence et l'intelligence de Monika link lorsqu'elle me parle (via le phone vu qu'un océan nous sépare ) de haïku...
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