• du genre cruel

     

    terre de ces peuples inconnus, je te tourne et retourne avec pudeur vers une nouvelle saison, te visite en surface pour connaître ta fertilité.

    Ton odeur féconde n'apaise guère  mes incertitudes chroniques  contractées au fil du temps.

    Le soleil brutal de ce printemps bien trop chaud  t'accable franchement, plongeant les touts petits et les rampants plus loin dans tes moiteurs cachées. 

    Trente cinq ans déjà, que tu glisses entre mes doigts fatigués, me livrant chaque année davantage à mon incontournable destin

    C'est à genoux que je te soigne implorant ta connaissance

     et t'imagine m'observant à ta manière

    avec l'inconstance des  grands Sages.

     

    glissant entre mes doigts

    oh terre de mon jardin

    avec cet étrange vent chaud

     

    aujourd'hui c'est le bleu du ciel, qui m'effraie...

    son éclat acharné me rappelle l'inquiétude de cet avenir désorienté...

    C'est ainsi que la beauté avec ses allures de paradis, adopte son genre cruel, son élégance dissidente, son arrogance meurtrière.

     

     

    dans les rues

    les  enfants de ce monde hurlent leurs rêves

    affolés par  leurs cauchemars

     

     

     

     

     


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