• Ayka vient d'accoucher. 
    Elle ne peut pas se permettre d'avoir un enfant.
    Elle n'a pas de travail, trop de dettes à rembourser, même pas une chambre à elle.
    Mais c'est compter sans la nature, qui reprendra ses droits.

     


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    un bout de bois et quelques gouges de sculpture

    plus loin

     

     

    becasseau variable


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  • L'éternité est là pourtant

    dans ces étoiles d'hiver

    où nul n'accède

    émerillon


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    Au nord de la Chine, une vaste ville post-industrielle et pourtant vide, plongée dans un brouillard perpétuel qui semble piéger ses habitants. Un matin, une simple altercation entre deux adolescents dans un lycée dégénère et va souder les destins de quatre individus brisés par  l’égoïsme familial et la violence sociale. Une obsession commune les unit : fuir vers la ville de Manzhouli. On raconte que, là-bas, un éléphant de cirque reste assis toute la journée, immobile.

     

    Hu Bo, également connu sous son nom de plume Hu Qian, était un romancier et réalisateur chinois, surtout connu pour son seul long métrage, An Elephant Sitting Still. Il s'est suicidé peu après avoir terminé son film le 12 octobre 2017 à l'âge de 29 ans. "wikipedia"

     

     


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  • poète compositeur chanteur acteur né le 25 janvier 1938 mort le 25 juillet 1980.

    dissident ... et poète incomparable

     

     

    Comme le fruit tombe sans avoir pu mûrir

    La faute à l'homme, la faute au vent

    Comme l'homme qui sait en se voyant mourir

    Qu'il n'aura plus jamais le temps

    Un jour de plus il aurait pu chanter

    Faute au destin, faute à la chance

    Faute à ses cordes qui s'étaient cassées

    Son chant s'appellera silence.

    Il peut toujours le commencer

    Nul ne viendra jamais danser

    Nul ne le reprendra en cœur

    Il n'aura jamais rien fini

    A part cette blessure au cœur

    Et cette vie.

    Pourquoi J'voudrais savoir pourquoi, pourquoi

    Elle vient trop tôt la fin du bal

    C'est les oiseaux, jamais les balles

    Qu'on arrête en plein vol.

    Comme ces disputes commencées le soir

    Faute à la nuit, faute à l'alcool

    Et dont il ne restera rien plus tard

    Que quelques mégots sur le sol

    Il aurait tant voulu frapper pourtant

    Faute au couteau, faute à la peur

    Il n'aura fait aucun combat au sang

    Juste le temps d'un peu de sueur

    Lui qui aurait voulu tout savoir

    Il n'aura même pas pu tout voir

    Lui qui avait l'amour au corps, au corps

    Pour la seule qu'il aurait gardée

    Il a rendu sa barque au port

    Sans l'embrasser, sans la toucher

    Juste y penser jusqu'à la mort

    Refrain

    Il écrivait comme on se sort d'un piège

    Faute au soleil, faute aux tourments

    Mais comme il prenait pour papier la neige

    Ses idées fondaient au printemps

    Et comme la neige recouvrait sa page Faute aux frimas, faute à l'hiver

    Au lieu d'écrire il essayait, courage

    D'attraper les flocons en l'air

    Mais aujourd'hui il est trop tard

    Il n'aura pas pris le départ

    Et son souvenir ne sera

    Que la chanson d'avant la lutte

    De l'évadé qui n'aura pas Atteint son but.

    Pourquoi J'voudrais savoir pourquoi, pourquoi

    Elle vient trop tôt la fin du bal

    C'est les oiseaux, jamais les balles

    Qu'on arrête en plein vol.

    " Vladimir Vysotsky - La Fin Du Bal


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    Je fuis à perdre haleine, à me rompre les veines,

    Mais aujourd'hui encore, comme hier,

    Je suis traqué, traqué,

    Les chasseurs, joyeux, courent se mettre à l'affût.

    Derrière les sapins,

    les fusils entrent dans la danse,

    Les chasseurs sont tapis dans l'ombre,

    Les loups culbutent dans la neige,

    Transformés en cibles vivantes.

    C'est la chasse aux loups, c'est la chasse

    Aux fauves gris, mâles et chiots,

    Les rabatteurs crient et les chiens hurlent à en vomir,

    Sang sur la neige et taches rouges des drapeaux.

    Ils jouent un jeu de dupes avec les loups,

    Les chasseurs, et leur main ne tremblera pas.

    Ils ont cerné notre liberté de drapeaux,

    Et maintenant, ils sont sûrs d'atteindre leur but.

    Le loup ne peut pas rompre la tradition:

    Nous, louveteaux, tout petits, chiots aveugles,

    Avons sucé la louve, et avec son lait,

    Ce tabou: ne dépasse pas les drapeaux.

    C'est la chasse aux loups, c'est la chasse

    Aux fauves gris, mâles et chiots,

    Les rabatteurs crient et les chiens hurlent à en vomir,

    Sang sur la neige et taches rouges des drapeaux.

    Nos pattes et nos mâchoires sont rapides.

    Pourquoi donc, ô chef, réponds-moi,

    Fonçons-nous comme des damnés au-devant des fusils

    Sans essayer de violer le tabou?

    Le loup ne peut pas, ne doit pas agir autrement:

    Voilà, l'heure est venue pour moi

    Celui à qui je suis destiné

    Sourit et épaule son fusil.

    C'est la chasse aux loups, c'est la chasse

    Aux fauves gris, mâles et chiots,

    Les rabatteurs crient et les chiens hurlent à en vomir,

    Sang sur la neige et taches rouges des drapeaux.

    J'ai fait refus d'obéissance,

    j'ai dépassé Les drapeaux, la soif de vivre a été plus forte que tout,

    J'ai juste entendu, joyeux,

    Les cris d'étonnement des hommes derrière moi.

    Je fuis à perdre haleine, à me rompre les veines,

    Mais aujourd'hui je ne suis pas comme hier,

    Traqué, traqué,

    Et les chasseurs sont restés les mains vides.

    C'est la chasse aux loups, c'est la chasse

    Aux fauves gris, mâles et chiots,

    Les rabatteurs crient et les chiens hurlent à en vomir,

    Sang sur la neige et taches rouges des drapeaux.


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