• merveilleux Carlos Saura...!!!

     


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  • Éteintes avant qu'on ne les connaisse, certaines cultures hantent aujourd'hui nos esprits jusqu'à la moelle de nos rêves. Le temps passe, mais ce que ces peuples avaient alors compris, nul ne peut le réapprendre... Ce savoir immatériel flotte sur les terres qu'elles ont occupées en se préservant farouchement de l'homme moderne devenu désespérément ignorant à force d'égoïsme et de cupidité

    Ce film est un véritable chef d’œuvre d'un autre monde...

     


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  • Là, où l'idée de  voir disparaître un proche marque les consciences, et stimule la force de ceux qui l'entourent, si ceux-ci bien sûr, ont encore assez de cœur pour pouvoir convertir le temps compressé de multiples débordements, en temps de disponibilité incompressible pour accompagner le mourant...

     

    Génial Moretti...

     

     


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  • L'exposition " haiku nomade" qui a lieu en ce moment à la médiathèque de Carnon, se clôturera vendredi 8 janvier. Ayant un succès auquel je ne m'attendais pas, je vous propose grâce aux responsables "ultra-sympas" de la médiathèque de l'Ancre, non un vernissage, mais un décrochage, où je serai présente et pourrai répondre à vos questions le vendredi 8 janvier à partir de 17h.

    Au plaisir de vous rencontrer et de partager quelques instants avec vous...

    à très bientôt

    anna


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    Une île où les sentiments ont une odeur de laine sauvage... Aussi rugueux et bornés, que les vents d'hiver qui balaient ces étendues sans arbres, les hommes de ce pays ont appris le combat avant leur naissance... Il en émane une force, une justesse, une maladresse, aussi solides  que les rocs qui les entourent aussi puissantes que les moutons qu'ils élèvent...

     

    à ne pas manquer...!!!

     


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  • Étrange échange entre l'homme et le chien... Leurs pensées se croisent sans paroles, leurs regards se fondent dans un flottement qui compresse et dilate l'espace présent. Inutile de chercher à se comprendre. L'intelligence se passe de ce détail... Tout se sait, rien ne se perd... tout s'apprend chaque instant. L'instinct reprend ses droits, l'animal et l'homme le savent. Là où l'animal bâtit sa confiance inconditionnelle, l'homme, s'il considère ce dernier comme un être égal à lui-même, n'hésite pas à le suivre. Commence alors une longue approche de l'un vers l'autre, où aucune résignation ne s'envisage. Une longue progression où chacun s'apprivoise, décodant avec sagesse toute expression nouvelle. Ce qui les relie, est d'une telle dimension, que la fusion qui en résulte perd toute définition.

    La nature a ses secrets, pas si bien gardés que cela... Au fond il suffit d'une rencontre, d'un passage, d'une contemplation, d'une écoute, d'un moment d'indisponibilité de penser, pour que ces mystères deviennent perceptibles.

    Le monde dans lequel nous vivons est raffiné, délicat, intelligent. Nous voulons l'ignorer parce que ce mépris nous donne le droit de le détruire... L'homme "hors sol", persuadé de pouvoir gérer son univers de la tour d'ivoire d'où il pérore,  oublie les responsabilités  et le devoir qui l'engagent à laisser intact le monde que ses ancêtres lui ont légué. L'inculture et la peur qu'occasionnent son manquement, nous plongent dans des ténèbres accablantes.

    La bêtise se cultive dès le plus jeune âge, on la maintient avec obsession tout au long de cette éducation massive. Formaté à l'image de ce qu'on attend de lui, on gave l’homme hors-sol de diplômes et d'encouragements. Peu importe ses compétences, on ne peut se permettre de le perdre, alors autant user de stratèges flatteurs pour le garder en son sein et faire valoir des niveaux élevés de connaissance qui se révèlent à terme totalement incohérente.

    Pendant ce temps, dans les moindres détails et recoins de notre planète, de l’infiniment petit à l'infiniment grand, l'intelligence se développe loin du conditionnement humain. Contraint à se limiter à lui -même, celui-ci tarde à comprendre l'urgence de coopérer avec celle qui le nourrit. Laissant  en friche toute volonté rebelle, la symbiose entre l'homme et la Terre, ne parvient plus à s'établir. Trop d'inaptitude à la vie, rende le hors-sol incompétent et indigne de fouler le sol qui palpite sous ses pas. Son raisonnement s'appauvrit, son empire s'effondre.

    Le silence est peut-être une des  meilleures façons de parler du monde, mais je souhaite aujourd'hui plus que jamais, qu'il préserve avec le même raffinement qui lui rend grâce, toutes les  beautés connues et inconnues qu'il façonne courageusement  chaque instant de notre vie.

     

    parler du monde en silence

    comme la carpe au fond du bassin

     

     

     


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    D'année en année, mes longues balades dans les étangs, les forêts, les montagnes, les plaines, à  l'écoute de ceux qui agonisent en silence et de ceux qui résistent encore, cachés sous la mousse, derrière les roseaux, sur les falaises inaccessibles, partout où la vie tente de se tailler un peu d'espace, je continuerai, à modifier mon quotidien, diminuer mes consommations déjà très réduites, m'orienterai de plus en plus vers une vie où chaque geste deviendra un engagement pour la sauvegarde de notre planète.  Pour elle, et pour tout ceux qu'elle accueille, pour sa longévité, sa beauté, son incommensurable richesse, je résisterai sans condition à ceux qui la détruisent. C'est ma participation d'aquarelliste, ma convention de poète,  ma disposition de contemplative qui me guideront dans cette voie.

     

     

    oubliant  la carte du ciel

    ne voir que les étoiles.

     

     

     


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