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  • Japon- Octobre 2014

     

    a-30-picoides leucotos  オオアカゲラ


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  • octobre 2014

     

    il pleut depuis deux jours. Le second typhon rode encore dans le secteur. Il s'efforce de nous montrer ce qui lui reste de vigueur après s'être délesté de sa surcharge sur le littoral pacifique... La pluie n'en reste pas moins pénible. Sur les routes étroites que nous empruntons la visibilté se réduit à chaque tournant. Le coin et le temps sont tristes, mais nous savons que là où nous nous rendons, il y a un "onsen", un de ces bains chauffés par l'eau des volcans, un de ces endroits, où l'enfer s'est décomplexé pour laisser une grande place au paradis... de quoi oublier le mauvais temps qui nous harcèle.

    Il fait nuit, lorsque nous poussons le noren du onsen. Côté femme, le bain ne relaxe personne. Geste après geste j'applique le rituel qui consiste à laver son corps et ses cheveux avec beaucoup de soin, puis je rentre lentement dans cette eau diaboliquement soufrée... tout fume autour de moi, la température de l'eau est de 42 °. J'ai l'impression de me ramollir jusqu'à la racine des cheveux... Par la fenêtre entrouverte, j'entends la pluie rebondir sur le toit... Les nuages empoissent l'air. Je m'enfonce davantage dans le bain presque brûlant... et de temps en temps comme un rappel à la vie, la lune se taille un minuscule passage à travers cette nuit opaque pour venir éclairer quelques instants l'eau trouble des volcans.

     

    5 heures du matin, il a gelé dans la voiture où nous avons passé la nuit... Sortir de nos duvets est une priorité qui ne nous emballe guère... mais nous sommes au pied du Haku San, 1600 m de dénivelé nous narguent gentillement entre les érables rouges.

    Montagne sacrée où se prosternent moines et pèlerins, nous ne pouvons nous permettre de reculer.

     

     

     

     

    chemin des moines

    au dessus de la vallée

    le pont porte les prières

     

     

     

     

    pont hakusan


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  • octobre 2014

     

    il pleut depuis deux jours. Le second typhon rode encore dans le secteur. Il s'efforce de nous montrer ce qui lui reste de vigueur après s'être délesté de sa surcharge sur le littoral pacifique... La pluie n'en reste pas moins pénible. Sur les routes étroites que nous empruntons la visibilité se réduit à chaque tournant. Le coin et le temps sont tristes, mais nous savons que là où nous nous rendons, il y a un "onsen", un de ces bains chauffés par l'eau des volcans, un de ces endroits, où l'enfer s'est décomplexé pour laisser une grande place au paradis... de quoi oublier le mauvais temps qui nous harcèle.

    Il fait nuit, lorsque nous poussons le noren du onsen. Côté femme, le bain ne relaxe personne. Geste après geste j'applique le rituel qui consiste à laver son corps et ses cheveux avec beaucoup de soin, puis je rentre lentement dans cette eau diaboliquement soufrée... tout fume autour de moi, la température de l'eau est de 42 °. J'ai l'impression de me ramollir jusqu'à la racine des cheveux... Par la fenêtre entrouverte, j'entends la pluie rebondir sur le toit... Les nuages empoissent l'air. Je m'enfonce davantage dans le bain presque brûlant... et de temps en temps comme un rappel à la vie, la lune se taille un minuscule passage à travers cette nuit opaque pour venir éclairer quelques instants l'eau trouble des volcans.

     

    5 heures du matin, il a gelé dans la voiture où nous avons passé la nuit... Sortir de nos duvets est une priorité qui ne nous emballe guère... mais nous sommes au pied du Haku San, 1600 m de dénivelé nous narguent gentillement entre les érables rouges.

    Montagne sacrée où se prosternent moines et pèlerins, nous ne pouvons nous permettre de reculer.

     

     

     

     

    chemin des moines

    au dessus de la vallée

    le pont porte les prières

     


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  • octobre 2014

     

    Partir, loin de chez soi, quitter ses habitudes, rompre avec le confort de sa langue, le réconfort des expressions qui la colorent, voilà bien des changements qui chahutent un quotidien à l'étranger. Nous ne pouvons progresser, que porter par la force du pays qui nous accueille. Le temps prend ce qu'il veut sur notre patience, il nous détermine l'espace qu'il nous configure sans nous demander notre avis. Et nous nous conformons aux règles. Nous savons que ce sont elles, et elles  seules qui nous feront évoluer. Un peu plus adaptés par ces leçons d'attention, nous avançons au hasard de nos décisions.

    Péninsule de Noto. La mer du Japon n'a pas rongé toutes les côtes nord de l'île. Un petit bout de terre nargue la mer et le reste du pays. Quelques villages exigus, faits de bois et de paille dominent les criques déchiquetées par les tempêtes où se nourrissent, insouciantes, quelques aigrettes sacrées. De minuscules rizières se superposent sur les versants abrupts.  Entre homme et rizière, l'équilibre s'ajuste au raz de l'eau. Le riz se récolte toujours traditionnellement.  Une fois coupé, on le suspend en gerbe sur des structures de bois au milieu des champs. La beauté des reliefs s'en trouvent totalement enrichie et lorsque par fantaisie, s'en vient souffler un petit vent chaud et doux du large, se glisse entre grains et paille, un murmure de moisson, un chant, dont seul les rizières en connaissent le sens. Dans cette péninsule, l'art de ramasser le sel est à lui tout seul une voie sans équivoque. On emprunte à la mer ce minéral avec parcimonie. Ici, les gestes sont répétés depuis la nuit des temps, ils n'en restent pas moins impressionnants de justesse. La mémoire des ancêtres veille sur l'excellence.  Le long de la côte se succèdent quelques exploitations familiales qui soustraient quotidiennement à l'eau de mer, ce précieux cristal. Comme toujours au Japon, tout se fait avec une conscience parfaite. Rien n'est négligé. Tout est soigné avec perfection.

     

    Wajima, au bout de la péninsule pointent les premiers toits en tuiles... La nuit tombe encore une fois trop tôt, et il nous faut trouver un endroit où planter la tente.

     

     

     

    du temps,  le temps s'oublie

    faucher  le riz n'est qu'une étape


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  • octobre 2014


    Partir, loin de chez soi, quitter ses habitudes, rompre avec le confort de sa langue, le réconfort des expressions qui la colorent, voilà bien des changements qui chahutent un quotidien à l'étranger. Nous ne pouvons progresser, que porter par la force du pays qui nous accueille. Le temps prend ce qu'il veut sur notre patience, il nous détermine l'espace qu'il nous configure sans nous demander notre avis. Et nous nous conformons aux règles. Nous savons que ce sont elles, et elles  seules qui nous feront évoluer. Un peu plus adaptés par ces leçons d'attention, nous avançons au hasard de nos décisions.

    Péninsule de Noto. La mer du Japon n'a pas rongé toutes les côtes nord de l'île. Un petit bout de terre nargue la mer et le reste du pays. Quelques villages exigus, faits de bois et de paille dominent les criques déchiquetées par les tempêtes où se nourrissent, insouciantes, quelques aigrettes sacrées. De minuscules rizières se superposent sur les versants abrupts.  Entre homme et rizière, l'équilibre s'ajuste au raz de l'eau. Le riz se récolte toujours traditionnellement.  Une fois coupé, on le suspend en gerbe sur des structures de bois au milieu des champs. La beauté des reliefs s'en trouvent totalement enrichie et lorsque par fantaisie, s'en vient souffler un petit vent chaud et doux du large, se glisse entre grains et paille, un murmure de moisson, un chant, dont seul les rizières en connaissent le sens. Dans cette péninsule, l'art de ramasser le sel est à lui tout seul une voie sans équivoque. On emprunte à la mer ce minéral avec parcimonie. Ici, les gestes sont répétés depuis la nuit ndes temps, ils n'en restent pas moins impressionnants de justesse. La mémoire des ancêtres veille sur l'excellence.  Le long de la côte se succèdent quelques exploitations familiales qui soustraient quotidiennement à l'eau de mer, ce précieux cristal. Comme toujours au Japon, tout se fait avec une conscience parfaite. Rien n'est négligé. Tout est soigné avec perfection.


    Wajima, au bout de la péninsule pointent les premiers toits en tuiles... La nuit tombe encore une fois trop tôt, et il nous faut trouver un endroit où planter la tente.

     

     

     

    du temps,  le temps s'oublie

    faucher  le riz n'est qu'une étape

     



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  • octobre 2014

     

    5h30 du matin, le jour se lève. Pas de décalage horaire. Au Japon, on vit à l'heure solaire. Lever tôt, coucher raisonnablement tard, la perception du temps change, même si celui-ci est invariable au notre. Mais voir la nuit tomber à 18 h alors que nous sommes en octobre, perturbe un peu notre notion d'espace et de temps. Pourtant, ces heures matinales nous deviennent très vites familières.

     

    Le sentier du volcan Yake dake s'ouvre à nous de façon surprenante. La forêt qui nous accueille filtre la lumière avec obstination. Les arbres nourris par les caprices du volcan, dressent leurs houppiers en désordre vers l'inconnu. Ils sont immenses et leur âge ne se compte certainement plus. Je lève la tête vers leurs cimes que je ne peux percevoir. Les plus vieux d'entre eux, ont la face nord de leurs troncs recouverts d'une épaisse couche de mousse qui les protège de la neige et du vent glacial. Il règne dans cette forêt une lourdeur oppressante, incroyablement envoûtante. Les racines des hêtres, des érables, des marronniers et des hinoki, s'entrecroisent sur le sentier compliquant considérablement notre progression. Mille mètres de dénivelé nous attendent. Comparés aux mille six cents que nous allons entreprendre pour gravir le Haku San, troisième divinité du Japon après le Fuji San, cela semble être des broutilles. Mais nous ne savons pas encore bien appréhender les pentes des volcans de ce secteur.

    La montée se fait silencieuse d'autant plus que des ours noirs sont signalés dans le coin. Pourtant, rien ne viendra perturber cette ascension éprouvante pas même les oiseaux. Passerelles et échelles nous secondent dans cette lente progression et le sommet derrière d'épais nuages et fumerolles aux propriétés toxiques, se laisse entrevoir par intervalle...

    Les couleurs d'automne moirent étrangement la brume, et malgré la fatigue, je me laisse complètement submerger par cet étonnant paysage. Avançant avec une endurance remise à l'épreuve chaque instant, le souffle se fait difficile, les pentes sont raides et le froid mordille les joues. La végétation se retire peu à peu du relief, mettant à nu une roche volcanique rugueuse au contact pourtant chaud. Chaleur qui nous rappelle simplement que sous nos pieds, ça bouillonne. Quelques indications bordent le chemin jusqu'au sommet, qui enfin après de longues heures de marche nous ménage une petite place dans les fumerolles délétères..

     

    sommet du Yake dake

    du Japon

    nous ne voyons que nos chaussures.

     

    Le Yake dake s'enferme dans son mutisme de volcan un peu oublié... Il ne nous révèle rien de ce qui l'environne. Ce géant à l'altitude modeste, nous aura accordé le droit de le gravir sans manifester de contrariété, ce qui pour des gaïjin comme nous est déjà une très grande faveur.

     

     

    Enfin après tant de temps, je reprends mes pinceaux...


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  • octobre 2014

     

    5h30 du matin, le jour se lève. Pas de décalage horaire. Au Japon, on vit à l'heure solaire. Lever tôt, coucher raisonnablement tard, la perception du temps change, même si celui-ci est invariable au notre. Mais voir la nuit tomber à 18 h alors que nous sommes en octobre, perturbe un peu notre notion d'espace et de temps. Pourtant, ces heures matinales nous deviennent très vites familières.

     

    Le sentier du volcan Yake dake s'ouvre à nous de façon surprenante. La forêt qui nous accueille filtre la lumière avec obstination. Les arbres nourris par les caprices du volcan, dressent leurs houppiers en désordre vers l'inconnu. Ils sont immenses et leur âge ne se compte certainement plus. Je lève la tête vers leurs cimes que je ne peux percevoir. Les plus vieux d'entre eux, ont la face nord de leurs troncs recouverts d'une épaisse couche de mousse qui les protège de la neige et du vent glacial. Il règne dans cette forêt une lourdeur oppressante, incroyablement envoûtante. Les racines des hêtres, des érables, des marronniers et des hinoki, s'entrecroisent sur le sentier compliquant considérablement notre progression. Mille mètres de dénivelé nous attendent. Comparés aux mille six cents que nous allons entreprendre pour gravir le Haku San, troisième divinité du Japon après le Fuji San, cela semble être des broutilles. Mais nous ne savons pas encore bien appréhender les pentes des volcans de ce secteur.

    La montée se fait silencieuse d'autant plus que des ours noirs sont signalés dans le coin. Pourtant, rien ne viendra perturber cette ascension éprouvante pas même les oiseaux. Passerelles et échelles nous secondent dans cette lente progression et le sommet derrière d'épais nuages et fumerolles aux propriétés toxiques, se laisse entrevoir par intervalle...

    Les couleurs d'automne moirent étrangement la brume, et malgré la fatigue, je me laisse complètement submerger par cet étonnant paysage. Avançant avec une endurance remise à l'épreuve chaque instant, le souffle se fait difficile, les pentes sont raides et le froid mordille les joues. La végétation se retire peu à peu du relief, mettant à nu une roche volcanique rugueuse au contact pourtant chaud. Chaleur qui nous rappelle simplement que sous nos pieds, ça bouillonne. Quelques indications bordent le chemin jusqu'au sommet, qui enfin après de longues heures de marche nous ménage une petite place dans les fumerolles délétères..

     

    sommet du Yake dake

    du Japon

    nous ne voyons que nos chaussures.

     

    Le Yake dake s'enferme dans son mutisme de volcan un peu oublié... Il ne nous révéle rien de ce qui l'environne. Ce géant à l'altitude modeste, nous aura accordé le droit de le gravir sans manifester de contrariété, ce qui pour des gaïjin comme nous est déjà une très grande faveur.

     

     

    Enfin après tant de temps, je reprends mes pinceaux...


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  • octobre 2014

     

    Ici, les dieux sont capricieux. Il est préférable de ne jamais les contrarier. Leur éveil a pour sale habitude d'embraser la montagne et les prêtres shinto veillent chaque saison sur leur repos. Au bord d'un étang, coincé au fond d'une vallée, quelques moines s'attachent à perpétuer les traditions remontant à des origines tellement lointaines que très peu de japonais en connaissent leurs racines. Peu importe, ils sont là et nous aussi. Il me semble légitime d'être là même si c'est  par hasard. Je frôle un peu de leur croyance sans vouloir m'y impliquer davantage. Deux barques glissent majestueusement sur une eau limpide au point de voir le moindre détail des poissons et des herbes qui y vivent. La transparence de cette eau m'hypnotise, je ne mesure pas sa réalité... Une musique aussi fluide et inattendue que cette clarté qui ricoche sur l'étang, accompagne les maîtres de cette cérémonie destinée aux esprits de la montagne. Le temps s'écoule sans contrainte. Lentement les deux embarcations, l'une aussi singulière que l'autre, font le tour du petit lac, puis retournent sur le ponton en bois. Repassant sous le torii, les prêtres quittent le monde des dieux et redeviennent de simples mortels. Les japonais se prosternent avec la même simplicité que ce que leur impose le code de respect qu'ils pratiquent sans modération au quotidien.

    La nature semble pourtant indifférente à toutes ces offrandes... mais l'est -elle vraiment ?

    On ne peut comprendre le Japon, si on ne s'interroge sur sa spiritualité.

    Nous quittons les lieux de cérémonie avec la même retenue qu'à notre arrivée. Peut-être un peu plus rassurés, peut-être un peu plus attentifs à la couleur changeante du ciel et de la terre.  Nous souhaiterions simplement que les dieux restent encore un peu cléments. Demain, nous gravirons le Yake dake, volcan actif, situé dans la continuité du Ontake, quatrième de cette chaîne explosive. Nous ne voudrions pas que notre audace les contrarie. Nous connaissons maintenant leur susceptibilité meurtrière.

     

     

    brûme,nuage, fumerolle

    de loin

    on peut tout imaginer

     

     

      霞,雲, 発煙 ,遠いすべて想像することげできます

     

    kasumi kumo hatsuen subete sôzôsuru kotogedekimasu

     

     


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  • octobre 2014

     

    Ici, les dieux sont capricieux. Il est préferable de ne jamais les contrarier. Leur éveil a pour sale habitude d'embraser la montagne et les prêtres shinto veillent chaque saison sur leur repos. Au bord d'un étang, coincé au fond d'une vallée, quelques moines s'attachent à perpétuer les traditions remontant à des origines tellement lointaines que très peu de japonais en connaissent leurs racines. Peu importe, ils sont là et nous aussi. Il me semble légitime d'être là même si c'est  par hasard. Je frôle un peu de leur croyance sans vouloir m'y impliquer davantage. Deux barques glissent majestueusement sur une eau limpide au point de voir le moindre détail des poissons et des herbes qui y vivent. La transparence de cette eau m'hypnotise, je ne mesure pas sa réalité... Une musique aussi fluide et inattendue que cette clarté qui ricoche sur l'étang, accompagne les maîtres de cette cérémonie destinée aux esprits de la montagne. Le temps s'écoule sans contrainte. Lentement les deux embarcations, l'une aussi singulière que l'autre, font le tour du petit lac, puis retournent sur le ponton en bois. Repassant sous le torii, les prêtres quittent le monde des dieux et redeviennent de simples mortels. Les japonais se prosternent avec la même simplicté que ce que leur impose le code de respect qu'ils pratiquent sans modération au quotidien.

    La nature semble pourtant indifférente à toutes ces offrandes... mais l'est -elle vraiment ?

    On ne peut comprendre le Japon, si on ne s'interroge sur sa spiritualité.

    Nous quittons les lieux de cérémonie avec la même retenue qu'à notre arrivée. Peut-être un peu plus rassurés, peut-être un peu plus attentifs à la couleur changeante du ciel et de la terre.  Nous souhaiterions simplement que les dieux restent encore un peu cléments. Demain, nous gravirons le Yake dake, volcan actif, situé dans la continuité du Ontake, quatrième de cette chaîne explosive. Nous ne voudrions pas que notre audace les contrarie. Nous connaissons maintenant leur susceptibilité meurtrière.

     

     

    brûme,nuage, fumerolle

    de loin

    on peut tout imaginer

     

     

      霞,雲, 発煙 ,遠いすべて想像することげできます


    kasumi kumo hatsuen subete sôzôsuru kotogedekimasu




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  • octobre 2014

     

    Station de bus, gare de Kyôto, le typhon laisse place à un ciel de toute beauté. Nagomi, nous accompagne pour ce départ vers des régions plus sauvages. J'ai du mal à cacher ma tristesse. Ses yeux sont chargés de larmes, les miens retiennent tout juste ce qu'il faut pour ne pas m'effondrer.

    300 km plus loin, montagnes et volcans pointent leurs instabilités vers le ciel, sans attendre qui que ce soit. Il nous faut changer de bus plusieurs fois, pour aller aux confins de ces vallées où les voitures n'ont plus accès. Il fait nuit lorsque nous plantons notre petite tente sous les arbres, le silence qui règne dans ces lieux, impose la discrétion. La majesté des montagnes que nous ne pouvons voir, incarne nos esprits. Il nous faut attendre le lendemain, pour pouvoir enfin mesurer la grandeur de cet endroit.

    Parc national de Chubu-Sangaku, préfecture de Nagano... Kamikochi... le monde perd sa candeur si près du Ontake...

     

     

    vol de nuit 

    le monde s'interrompt un instant

    quelques plumes suivent le mouvement

     

     

     

     


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  • octobre 2014

     

    Station de bus, gare de Kyôto, le typhon laisse place à un ciel de toute beauté. Nagomi, nous accompagne pour ce départ vers des régions plus sauvages. J'ai du mal à cacher ma tristesse. Ses yeux sont chargés de larmes, les miens retiennent tout juste ce qu'il faut pour ne pas m'effondrer.

    300 km plus loin, montagnes et volcans pointent leurs instabilités vers le ciel, sans attendre qui que ce soit. Il nous faut changer de bus plusieurs fois, pour aller aux confins de ces vallées où les voitures n'ont plus accès. Il fait nuit lorsque nous plantons notre petite tente sous les arbres, le silence qui règne dans ces lieux, impose la discrètion. La majesté des montagnes que nous ne pouvons voir, incarne nos esprits. Il nous faut attendre le lendemain, pour pouvoir enfin mesurer la grandeur de cet endroit.

    Parc national de Chubu-Sangaku, préfecture de Nagano... Kamikochi... le monde perd sa candeur si près du Ontake...

     

     

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