-
Filmé clandestinement à Téhéran, "les chats persans" est un film sur la liberté d'expression et la lutte contre la répression. Interdit en Iran, ce film a réussi à traverser les frontières les plus difficiles de ce pays, pour secouer nos consciences. il fait appel à ce que l'homme a de plus précieux : sa soif d'expression. La musique est le dernier rempart d'un Etat qui muselle les individus. Underground et septième art, le film dévoile des expressions musicales percutantes et volontaires... les musiciens osent, vivent et se risquent à tout, pour aller jusqu'au bout ... "les chats persans" est un hymne à la vie, au courage, à la volonté et à la beauté de l'art
votre commentaire -
vivre dans une yourte, c'est avant tout vivre dans un cercle...
franchir le seuil de la yourte c'est faire un pas vers le cosmos... vers l'univers tout entier... C'est ouvrir son coeur au soleil à la pluie à la neige et au vent... c'est entendre nuit et jour, tout ce qui bouge à l'extérieur... c'est rassembler, à l'intérieur, la beauté et la tranquilité sans préméditation...
la pluie succède au vent du nord... Assises autour du poêle, nos bols de soupe d'orge fumant entre nos mains, nous parlons de notre journée de travail en forêt...
à l'extérieur, le tas de bois se détrempe, la pluie frappe les vitres de la porte... à l'intérieur nous nous allongeons par terre dans la chaleur du poêle... elle me conte ses voyages... par la roue vitrée de la yourte, les nuages avalent les étoiles...
je suis un peu chez elle, pendant que je termine mon chez moi...
elle me parle de ses voyages
du sommeil
dans la voix
sur le plancher
nos corps fatigués
attendent le sommeil
devant la porte
à l'intérieur
les mocassins s'égouttent
un merle discret
à la pointe du jour
froid
lendemain de pluie
la rosée gèle
sous un ciel pur
dans nos deux bols
face à face
une soupe d'orge
sous cette toile
le mot yourte
infini
votre commentaire -
ce courant d'air
dans le vieux logement
vide
soir d'hiver
la pluie creuse la neige
soir d'hiver
le manteau de laine
soudain pesant
une à une
toutes les heures de la nuit
secouent le clocher
interrompant le travail
je fixe
le cours du ruisseau
dans la yourte
le poêle ronronne
comme un conte d'hiver
votre commentaire -
c'est peut-être ça grandir... !!!
c'est avant tout apprendre à aimer... librement...
c'est lâcher l'inutile !!
c'est plus qu'un pas de géant qu'on fait à cet instant du relâchement... On pulvérise tout simplement en silence tout le décor de notre existence... pour vivre discrètement nu...
là haut
le vent pousse le petit nuage
vers le troupeau
il est donc si difficile
d'apprendre...
votre commentaire -
les arbres sans feuilles
se balancent sans bruit
---
plus nettes ce soir
les montagnes se limitent
aux premières neiges
votre commentaire -
-
nus
le champ
et l'arbre au bout du champ
j'ai changé de format de papier, je ne peux plus les scanner moi-même. C'est un travail que je dois remettre à des pros... en attendant de pouvoir le réaliser, je fais des photos, plus ou moins réussies...
en espérant que cela puisse tout de même donner une petite idée du travail...
mille excuses... pour le résultat provisoire...
votre commentaire -
par la fenêtre
rien a changé
un peu plus de vent
toute cette toile
point par point
tourne en yourte
l'if à côté du tilleul
laisse la place
vide
cette odeur de hêtre
sur mon vêtement
un peu de neige sur les sommets
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires